Les demandes d’hommes inappropriées, pas claires, floues qui attendent des » finitions » sans vraiment le demander tout en insinuant des choses sont pour le praticien une situation pesante, dérangeante.
Une réflexion est née suite à des échanges avec des praticiens fraichement installés lors d’une rencontre entre adhérents de la FFMBE, qui reçoivent ce genre d’appel ou de demande. Puis un élan à m’exprimer sur ce sujet tabou qui est très peu ou pas abordé ouvertement et si nécessaire pour libérer la parole et dire concrètement ce à quoi le praticien en massage peut être confronté afin qu’il puisse se positionner fermement.
Ouvrir le dialogue, savoir que nous ne sommes pas seul face à ce problème, pouvoir s’armer avec des outils efficaces pour affronter la situation avec plus de sérénité. Observer ce qui se joue en nous est également important.
C’est pour cela, que j’ai écrit un article publié par la FFMBE sur les demandes ambigües après ou pendant la prestation de massage. Voir article pour plus de détail : le massage n’est pas une prestation sexuelle
L’occasion de clarifier et de bien poser un cadre intérieurement et extérieurement sans peur, dans la confiance de notre pratique apportant des constats, des réflexions et proposer d’autres façons de se positionner.
C’est une vrai question, pourquoi avons nous des appels pour des « finitions », tout simplement parce que une grande partie de salon de massage bien-être sont en faites des vitrines déguisés pour de la prostitution. Zéro macho fait un gros travail pour dénoncer ces pratiques : voir les références : info sur zéro macho.
Pétition Zéro Macho ici
En conclusion, voici quelques revendications de Zéro Macho que j’affectionne :
« Nous, signataires de ce manifeste, hommes de tous âges, origines et conditions, refusons de vivre notre sexualité au travers de rapports marchands.Pour nous, la sexualité est avant tout une relation humaine, vécue dans l’égalité et le respect de l’autre, de sa liberté et de son désir. »
« Payer pour avoir accès au sexe, au corps, à l’intimité d’une personne qui n’en ressent aucun désir, n’a rien d’un contrat, lequel se fonde sur la liberté et l’égalité. Ici, la liberté est illusoire et l’égalité bafouée. »